
Max Claudet
1873
À Salins-les-Bains, sa ville d’adoption, Claudet étudia d’abord les œuvres de ses prédécesseurs, particulièrement celles qui marquèrent le début du XIXe siècle. Sous l’influence de son aîné et ami l’écrivain Max Buchon, il pratiqua une sculpture réaliste célébrant les mœurs et caractères de la Franche-Comté. Claudet répondit en 1872 à la commande de la Ville de Poligny pour le buste de l’historien local, François-Félix Chevalier (1705 -1808).
Son Satyre et faune fut exposé au Salon des Artistes Français en 1873. Le sujet montre l’influence du sculpteur Perraud, adepte d’un registre mythologique et allégorique. En regardant le satyre à l’anatomie harmonieuse, on devine ce que Max Claudet doit aussi à Carpeaux : le léger sourire qui semble flotter sur les lèvres du faune, la courbe que dessine son corps en mouvement. Le groupe ne fut pas exécuté en marbre.